Chose inhabituelle pour une salle d’attente : une musique relaxante, de méditation, avec de la harpe (?), des chants d’oiseaux, de la flûte, du synthé (?). Envie de se mettre en tailleur et de réfléchir à la beauté des choses et de respirer profondément par cycles.
16 chaises noires disposées en rectangle autour d’une table basse ronde vide. Un tableau carré représentant une fenêtre (une porte ?) aux arabesques dorées, au milieu d’une page avec des paragraphes bien alignés, au milieu de laquelle on a fait une tache rose comme dans le test de Rorchasch (Rorschasch ?). Un autre carré plus grand encadre les deux premiers, avec des formes géométriques, des idéogrammes chinois et des samouraïs, le tout en rouge écarlate sur fond de rose délavé. Un dernier carré encadre le tout, vert avec des gouttes roses ou rouges.
Des néons au plafond, du carrelage beige au sol.
Des palmiers, des citronniers, de petites maisons, une barrière et des panneaux de circulation par la fenêtre. Petite rue longée de broussailles à gauche et des voitures garées les unes derrières les autres à droite.
Sur le mur derrière moi un autre tableau représente des fleurs rouges sur fond argenté et des fleurs argentées sur fond rouge.
A ma droite, on me demande – sur fond vert – de prévenir mon médecin si je ne peux pas venir à un rendez-vous, en me précisant que c’est simple comme un coup de fil.
Le médecin m’appelle. J’y vais.
Une tentative d’épuisement d’un lieu d’attente. Épisode 1.